Sunday, March 31, 2013

Trois-Rivières

Vue d'une chambre d'hotel à l'heure dorée: 6h am.

Friday, March 8, 2013

Deux choses



En lisant le cahier Livres du journal La Presse aujourd’hui  et plus particulièrement le commentaire de Josée Lapointe sur le livre Chinetoque je me suis dit que les critiques littéraires devraient relire Sainte-Beuve. Les critiques littéraires parlent trop  d’eux-mêmes dans les articles qu’ils écrivent. Ça transpire de partout. J’ai également pensé qu’il y a un danger dans leurs choix de livres à commenter. Ils semblent privilégier les livres écrits en langage parlé. Pour avoir enseigné 12 ans dans un Cégep où j’étais tenue de mettre Pleure pas Germaine de Claude Jasmin au programme  je peux dire que le langage parlé vieilli à la vitesse de l’éclair. Je peux ajouter que le langage parlé ouvre des portes indécentes pour les étudiants en apprentissage de la langue. Sans parler qu'il est évident que le joual  cloisonne notre littérature à être lue uniquement dans notre province. Pour avoir corrigé des milliers de dissertations de cégépiens dans ma vie je vous donne une seule garantie : le joual en 2013 nuit à l’apprentissage du français dans les écoles. Quelqu’un devrait aussi vociférer très fort face au fait que le Prix du Gouverneur Général a été remis cette année au roman Pour Sur de France Daigle. Pitié. Lisez ce roman et dites la véritié : c’est un crime contre l’humanité d’octroyer un prix si prestigieux à un truc écrit en frenglish excusez-moi en chiak.