
Vendredi dernier alors que je marchais sur Saint-Laurent sous la pluie, des jeunes hommes aux bras couverts de tatouages cachaient leurs coiffures asymétriques sous leurs parapluies et j’ai été happée par une image dans la vitrine du Gallimard : un géranium. J’ai été propulsée à l’intérieur pour découvrir un album pour enfants qui regorge d’un imaginaire foudroyant :
Le géranium de la québécoise
Melinda Josie. Je n’ai pas eu aussi grand enjouement pour les livres jeunesse depuis Mouk de Marc Boutavan. Il n’y a rien de plus excitant que de découvrir un nouvel artiste. Depuis, j’ai relu Le Géranium au moins dix fois et je me prends à visiter le blogue de
Melinda Josie presque tous les jours. Son univers est foudroyant de tranquillité, elle peint à l’aquarelle des histoires abracadabrantes. Je suis en amour. Dans
Le géranium elle a écrit que si on pose un branche de romarin sous l’oreiller avant de s’endormir on verra en rêve notre futur époux.
Le géranium, Melinda Josie, Coll. Bourgeon, 2009.